Vous avez été nombreux à découvrir le fonctionnement de notre webzine ainsi que la logique qui le régit, et je vous félicite de votre perspicacité. Plutôt que de continuer à voir s’épandre rumeurs et informations compromettantes, nous avons décidé de tout vous dévoiler.
Tout d’abord Musik Industry est détenu à hauteur de 34% par Marc Dorcel Videos. Vous comprenez donc qu’il ne nous était pas possible d’éviter un habillage quelque peu léger, baptisé « nichon et paillette » par Jacques Séguéla, notre conseiller en communication.
Etant tous célibataires et fans inconditionnels de films pornos, cette situation nous ravit, car elle nous permet de nous adonner à notre passion fédératrice : la masturbation.
Ensuite, le recrutement des chroniqueurs se fait essentiellement à la sortie du CM2, mais la sélection est stricte : il faut savoir écrire « sodomie » et connaître par c..ur les spectacles de Jean-Marie Bigard pour faire partie de la rédaction. Après un bizutage à la bière où le nombre exact de boutons d’acné du nouveau est comptabilisé, un contrat est signé entre Musik Industry et la recrue pour une durée de 3 ans.
Au quotidien, le partage des chroniques et le regard que nous portons sur le travail de nos collègues est acerbe. Car nous sommes à Musik industry pour être invité à des fêtes VIP partout en France, sniffer de la coke et sauter des putes de luxe subjuguées par nos talents. Chacun des chroniqueurs espère que Musik Industry représentera la naissance de sa gloire, et nous nous battons chaque jour pour assurer une certaine supériorité personnelle au sein de la rédaction. Généralement, les susceptibilités étant trop fortes, tout se finit par un concours de la plus grosse bite que je gagne haut la main. Le vainqueur inflige à ses camarades un bukkake en citant sa phrase préférée de Cauet. Par ailleurs, nous sommes unanimement fans d’Anne Roumanoff.

Enfin soyons clairs : on s’en branle de la musique sous toutes ses coutures. Rien à foutre on est pas des passionnés. Comme je vous l’ai déjà dit, on cherche simplement à niquer et sniffer parce qu’on a conscience d’avoir de l’or en barre entre les mains. On essaye juste d’en parler pour se donner des airs de respectabilité, mais dans le fond, c’est juste qu’on a pas les couilles de monter un site ouvertement pornographique, alors on cause musique faute de mieux. Mais l’adjonction d’une rubrique « Jeux Vidéos » vous a certainement mis la puce à l’oreille sur la réalité de nos desseins : promouvoir le nerd au rang de héros dans notre société.
Voilà vous savez tout ou presque. J’espère que cette visite vous aura permis de nous comprendre et d’engendrer, à l’avenir, des discussions constructives entre nous. Ce serait trop bête que des malentendus subsistent.