Ok, j'ai lu ta critique sur ton blog. Bon, je suis un peu d'accord avec ton constat sur le côté caricatural de l'opposition entre monde prolo/monde bourge. Ceci dit, les humains sont en grande partie déterminés par leur environnement social, donc cette opposition, si elle est caricaturale, n'est pas illégitime à mon avis. Par contre je ne comprends pas ce que tu veux dire par "c’est une vraie distance opérée entre la passion, telle que le récit la définit d’emblée, et la représentation de l’accomplissement du désir".
La froideur des scènes de cul comme tu dis, je pense qu'elle est bienvenue. Elle est la preuve que, contrairement à ce que disent certains détracteurs qui ont porté un jugement un peu trop rapide sur le film, ce n'est pas un porno lesbien. En ce qui concerne l'intérêt de montrer le fait de manger des spaghettis devant question pour un champion, c'est comme une grande partie du film, ça permet de construire un personnage. Les scènes qui ne participent pas à l'intrigue sont là pour ça. Au final, dans l'esprit du spectateur, le personnage d'adèle serait différent sans ces scènes. Après, sur le fait que certaines de ces scènes "tranche de vie" manquent de subtilité d'écriture, je comprends qu'on puisse être rebuté. Mais en fait ça m'a juste étonné que tu aies l'air de ne pas trouver de points positifs au film et que tu le rejettes aussi violemment, parce que de mon côté je lui ai trouvé énormément de qualités, alors que par ailleurs on tombe d'accord assez souvent je trouve.
Après, sur le fait que certaines de ces scènes "tranche de vie" manquent de subtilité d'écriture, je comprends qu'on puisse être rebuté. Mais en fait ça m'a juste étonné que tu aies l'air de ne pas trouver de points positifs au film et que tu le rejettes aussi violemment, parce que de mon côté je lui ai trouvé énormément de qualités, alors que par ailleurs on tombe d'accord assez souvent je trouve.